Les cinq sens, le réel, l'imaginaire
Les cinq sens
Très utilisés en écriture, les cinq sens sont une source d'idées inépuisable. Ils permettent d'investir du vocabulaire et de susciter l'inspiration. Ils produisent immédiatement des images et offrent parfois des visions assez exclusives.
Très utilisés en écriture, les cinq sens sont une source d'idées inépuisable. Ils permettent d'investir du vocabulaire et de susciter l'inspiration. Ils produisent immédiatement des images et offrent parfois des visions assez exclusives.
La vue, le toucher, l'ouïe, l'odorat et le goût peuvent être combinés au réel (ce qui s'observe à l'instant T), à la mémoire (au vécu) ou à l'imaginaire.
"Dans ma vie, j’ai respiré l’odeur effrayante de l’hôpital et reniflé celle du feu de bois qui brûle mes chamallows au cours d'un camping.
Je quitte la maison en caressant l'aspect rugueux du papier peint.
Sur le siège arrière, je m'attends au bruit du moteur qui gronde au démarrage au parfum du matin de ce bus
qui m'emmène à l'école où je m'ennivrerai du parfum de ma voisine..."
Le réel
Travailler à partir du RÉEL signifie manipuler les matériaux qui nous sont les plus proches :
Le définissable immédiat
Il s'agit tout d'abord ce que l'on vit au moment où l'on écrit : notre expérience, nos attentes, nos observations, notre taille, notre poids, nos coups de cœur, nos colères, nos rendez-vous, nos projets, notre menu à la cantine, notre liste de course, la couleur de notre sac, le contenu de notre trousse à outils, la longueur des rideaux dans la salle où nous sommes installés, notre état d'esprit, le prénom de notre voisine, la mouche qui agace, etc...
L'entourage, le fréquent
Ici, nous pouvons nous échapper de notre propre sphère et effectuer virtuellement des déplacements. Nous partons à la rencontre de ceux qui nous entourent quotidiennement et avec qui nous entretenons des relations de dialogue et d'échange : la famille, les amis, les collègues... Nous pouvons élargir ce cercle aux personnes ou choses quotidiennement rencontrées (ou régulièrement) et auxquelles on ne prête par forcément attention : les voisins, le chauffeur de bus, l'entraîneur de foot, le coiffeur, la boulangère, le kiosque à journaux, le croisement...
L'existant incontrôlable
Autour de nous, d'autres expériences évoluent. Certaines, nous marquent, nous bercent, nous éduquent, nous émerveillent, nous révoltent... Les médias, les livres et les contenus didactiques sont vecteurs d'informations qui nous influencent dans nos écrits.
L'imaginaire
L'imaginaire est l'ingrédient auquel nous pensons faire défaut alors qu'il fait partie de notre bagage culturel. Pour nous lancer sur la piste de l'imaginaire, il suffit de glisser et se servir dans le merveilleux, l'incongru, le mensonge aussi en nous tournant vers :
- Les personnages qui n'existent pas dans la vraie vie ou auxquels nous n'avons pas accès : les supers-héros, les animaux ou les élèments de la nature qui parlent, le Président des États-Unis, les soldats de la première guerre mondiale...
- Les associations loufoques à partir de décalage temporel, géographique ou situationnel : mon papy est né le même jour que moi, un pingouin qui se rend à l'école, un morceau de gruyère court après une souris...
Souvent mis à l'honneur lorsque l'on met en place des jeux d'écriture (type cadavres exquis ou jeux d'emboîtement), l'imaginaire n'est jamais très loin de nos idées. Parfois, il suffit seulement de détourner un peu la réalité.
Je quitte la maison en caressant l'aspect rugueux du papier peint.
Sur le siège arrière, je m'attends au bruit du moteur qui gronde au démarrage au parfum du matin de ce bus
qui m'emmène à l'école où je m'ennivrerai du parfum de ma voisine..."
Le réel
Travailler à partir du RÉEL signifie manipuler les matériaux qui nous sont les plus proches :
Le définissable immédiat
Il s'agit tout d'abord ce que l'on vit au moment où l'on écrit : notre expérience, nos attentes, nos observations, notre taille, notre poids, nos coups de cœur, nos colères, nos rendez-vous, nos projets, notre menu à la cantine, notre liste de course, la couleur de notre sac, le contenu de notre trousse à outils, la longueur des rideaux dans la salle où nous sommes installés, notre état d'esprit, le prénom de notre voisine, la mouche qui agace, etc...
L'entourage, le fréquent
Ici, nous pouvons nous échapper de notre propre sphère et effectuer virtuellement des déplacements. Nous partons à la rencontre de ceux qui nous entourent quotidiennement et avec qui nous entretenons des relations de dialogue et d'échange : la famille, les amis, les collègues... Nous pouvons élargir ce cercle aux personnes ou choses quotidiennement rencontrées (ou régulièrement) et auxquelles on ne prête par forcément attention : les voisins, le chauffeur de bus, l'entraîneur de foot, le coiffeur, la boulangère, le kiosque à journaux, le croisement...
L'existant incontrôlable
Autour de nous, d'autres expériences évoluent. Certaines, nous marquent, nous bercent, nous éduquent, nous émerveillent, nous révoltent... Les médias, les livres et les contenus didactiques sont vecteurs d'informations qui nous influencent dans nos écrits.
L'imaginaire
L'imaginaire est l'ingrédient auquel nous pensons faire défaut alors qu'il fait partie de notre bagage culturel. Pour nous lancer sur la piste de l'imaginaire, il suffit de glisser et se servir dans le merveilleux, l'incongru, le mensonge aussi en nous tournant vers :
- Les personnages qui n'existent pas dans la vraie vie ou auxquels nous n'avons pas accès : les supers-héros, les animaux ou les élèments de la nature qui parlent, le Président des États-Unis, les soldats de la première guerre mondiale...
- Les associations loufoques à partir de décalage temporel, géographique ou situationnel : mon papy est né le même jour que moi, un pingouin qui se rend à l'école, un morceau de gruyère court après une souris...
Souvent mis à l'honneur lorsque l'on met en place des jeux d'écriture (type cadavres exquis ou jeux d'emboîtement), l'imaginaire n'est jamais très loin de nos idées. Parfois, il suffit seulement de détourner un peu la réalité.
